Musique pour se mettre dans l'ambiance. Gavotte du Tendre du maitre de Sainte Colombe.
Hortus est le mot pour le potager, à proprement parler, l'enclos, où sont produits les légumes et compléments alimentaires. C'est dans cet esprit que la tâche principale de ce jour a été de construire un dispositif directement inspiré des jardins médiévaux. Il n'est pas fidélè à la lettre aux descriptifs de jardins monastiques qui comportaient quatre carrés ayant chacun leur fonction, et leur symbolique, mais comme notre maison n'est pas un monastère, ce n'est pas si grave. Il s'agit d'avoir une masse de terre et de compost encadrée par des troncs de châtaigner, bois peu putrecible, qui délimite une surface ou seront plantées des légumes. Le sols en sera un peu moins bas.
Mais tout d'abord reprennons où nous en étions hier. C'est le printemps, et on ne s'en lasse pas.
Le bleuet (Vaccinium corymbosum), ou myrtille canadienne délicieuse, quand nous en récolterons. Il est protégé par trois piquets, dont un bien visible en bouleau (Betula pendula).
Un cerisier a eu sa branche cassée par la tempête. Un essai de ligature et fait en espérant qu'il voudra bien cicatriser.
Un cerisier adulte en fleurs.
Toujours le pommier envahi de rosiers anciens. (Cliquer sur l'image)s
Un jeune poirier planté l'an dernier. Il est temps de nettoyer autour de lui. Ce sera une des prochaines opérations. Ces orties vont faire place à un espace cultivé. Sous eux, la terre est sombre et fertile.
À coté, je retrouve un autre poirier que j'avais oublié de planter. il n'a pas l'air bien en forme, mais est encore vivant.
Un trou est creusé et rempli d'eau fraiche.
Le poirier est planté. Nous saurons dans quelques semaines si l'opération a réussi.
En bas, près de la rivière, un tronc de châtaignier faisait exactement la bonne longueur pour finir le cadre. Mais il était trop épais, top lourd. Il a donc été fendu tout du long à l'aide de la masse et de 3 coins d'acier. Le bois de châtaigner se fend relativement facilement. Cela permetait autrefois de l'utiliser pour de nombreuses applications, telles la volige des toits.
Le sous bois se couvre de fleurs qui profitent de l'absence du feuillage des arbres.
La princese Hela nous a accompagnée. Elle apprécie toujours les balades en forêt, surtout si le toutou Fortran est là pour la rassurer. On voit que la qualité e son camouflage n'a pas diminué, et qu'elle mérite son surnom de "fantôme de la forêt.
Fidèle a elle même, elle vient inspecter le travail fini, en apprécier la qualité.
Elle utilise même ses outils naturels pour tester le module d'Young du bois.
Les derniers rayons de soleil de la journée.
Elle progresse.
Monter les troncs, même fendus, a demandé de l'énergie. Nous mériterons notre soupe ce soir !
En fait, demain, il ne me restera qu'à transporter une demi douzaine de brouettes de terreau...
