Sainte Justine bénédictine en Toscane (✝ 1319)
Ce matin là il faisait plus chaud que certains jours d'été. La lumière était moins cuisante, et les esprits du jardin m'appelaient.
Le mur de pierres va bientôt recevoir les capteurs du chauffe-eau solaire, et en préparation, il me falait déplacer un poirier de bonne race mais mal placé, risquant de faire de l'ombre aux panneaux. Il ne faut plus attendre, les arbres commencent à bourgeonner. Il sera bientôt trop tard pour le transplanter sans risque pour sa survie.
À gauche le poirier, préalablement élagué.
Là où le poirier sera planté.
Surprise. En fauchant pour dégager le futur emplacement de l'arbre, j'ai failli blesser cette poule qui couve son tas d'oeufs sous des ronces.
C'est une mauvaise habitude qu'ont les poules au printemps de vouloir se mettre dans les fourrés et d'y passer la nuit. Trop souvent, le goupil, ravi, s'en saisi.
Cherchez la poule.
Celle là ne quitte pas le poulailler.
Ganache se promène et examine le bazard que je viens de faire dans le jardin, à moins qu'elle ne se demande quelle bète peut bien avoir fait ce terrier.
Le coq tient la pose, sur ma demande. Un vrai archétype de coq gaulois.
Vers 14h30 un vent violent et frai se lève. Il entraîne les fleur du pécher. Je le photographie donc avant qu'elles ne disparaissent pour les partager avec vous.
Le poirier une fois planté et redressé. Son transport fut sportif.
Les poules examinent et picorent le trou laissé par l'arbre.
Les restes d'une vielle bâche qui protégeait le faitage avant que je ne le cimente (avec un mortier à la chaux hydraulique) donne un air bizarre à la maison, entre voile phantomatique et performance artistique moderne.
Je préfère ne pas le décrocher pour ne pas risquer de recevoir une tuile sur la tête. Je laisse faire le vent et le temps.