L'avancée du toit

Sainte Théodora (✝ 491)

Mercredi 11 septembre 2019.

J'ais repéré une fuite dans l'avancée du toit de Predoenea.

Effectivement, un exament plus avancé à partir du toit du four à pain montre des planches de volige pourries par le ruissellement.

Je profite de plusieurs éléments pour résoudre provisoirement le problème de cette fuite sans me mettre trop en danger.

  1. Mon frère est présent, et il peut m'aider, et en cas de besoin prévenir les secours.
  2. La fuite se trouve au dessus du toit du four à pain. Donc en cas de rupture, la chute ne sera qu'au plus de 2 m.
  3. Le reste de la volige parait sains et donne un bon son au coups que je lui donne pour évaluer sa solidité.
  4. Il fait beau. Les tuiles sont sèches.
  5. Mes enfants m'ont dit qu'il y avait en moi des aspects de cosaques. C'est à justifier.
  6. D'ailleurs je suis totalement sobre depuis hier.

Mon frère me passe l'escabeau qui servira d'échêlle raisonnablement stable pour grimper sur l'avancée, où je me tiendrai à plat ventre pour répartir mon poids.

On constate que la marge de l'avancée est à rejointoyer. Cela pourra se faire facilement dans la partie inférieure, toujours à partir du toit du four à pain, ce qui aura pour effet de stabiliser au moins partiellement la partie supérieure.

La cause de la fuite.

Comme toujours, c'est à cause du désastreux système traditionnel de tuiles canals calés avec des tessons de tuiles. le vent fait vibrer la toiture et les calles se relèvent, se décalent (!!!) et un simple déplacement d'une tuile d'égout laisse un jour de 1 cm, un simple pauvre petit centimètre, et cela suffit pour ruiner le bois en dessous, en quelque années, il est vrai.

La vraie solution sera donc plus tard de changer les planches pourries et, en partant du bas, refaire un système moderne et archaïque à la fois, puisqu'il reprend la logique des toits romains :
contre-liteaux sur les chevrons, dans le sens de la pente, liteaux fixés sur les contre-liteaux suivant les lignes de niveau, tuiles à tenon pour l'égout (canal) en dessous, et tuiles de couverture, si possibles anciennes, dessus, en les fixant avec des crochets en S en acier inox.

Là ou cette technique a été utilisée, elle donne entièrement satisfaction, autant pour l'étanchéïté à la pluie que pour l'aspect du toit.

En attendant, j'ai remis en place les deux tuiles déplacées.

Pas de "cosaque" sur un toit sans une petite photo mettant en perspective la chute potentielle.
Elle est très peu probable en fait. Le bord inférieur du toit est 3 m plus bas et plus loin.

Ce à quoi ressemble la sortie des fumées de la chaudière à bois.